La vibration des cordes se propage sans effort dans toute la boite crânienne, faisant éclater au passage de minuscules bulles de souvenirs qui s'échappent en souriant.
De son côté, le rythme de la percussion se balade sans vergogne jusqu'aux gros orteils soudain pris d'une irrésistible envie de dodeliner.
La basse se montre plus discrète. Elle coule lentement vers le cœur jusqu'à ce qu'ils palpitent à l'unisson.
Les yeux fermés, le visage serein, il n'est plus que musique.